Après avoir vécu une saison blanche lors du précédent exercice, il était question pour la Maison Blanche de faire le nécessaire afin de laver son honneur. Zidane est revenu en mars dernier, et son retour s’est suivi d’un mercato galactique où le club madrilène a recruté pour un montant total record avec plus de 300M€ dépensés. Hazard, Jovic, Militao, Mendy… le Real Madrid n’a pas lésiné sur les moyens. Cependant, bien qu’astronomique, ce mercato a provoqué des tensions entre Florentino Perez, président du club, et Zinédine Zidane, son coach.

LE CAS POGBA

Il était la priorité de Zidane pour ce mercato. Le technicien français s’imaginait ériger Paul Pogba comme pierre angulaire de son milieu cette saison, il n’en sera rien puisque le champion du monde est toujours un joueur de Manchester. Le Real Madrid n’a pas voulu s’aligner sur les demandes jugées démesurées des Red Devils et ce au grand désarroi de son entraîneur, qui s’en est plaint à plusieurs reprises auprès de Florentino Perez.

LE DOSSIER DE DERNIERE MINUTE, NAVAS-AREOLA

Ce double mouvement entre les clubs des capitales française et espagnole a suscité la surprise de l’opinion publique et pour cause : Keylor Navas est un gardien confirmé, avec qui le Real Madrid a gagné 3 Ligue des Champions, quand la situation d’Alphonse Areola devenait un vrai casse-tête pour le Paris Saint-Germain, avec des performances en dents de scie qui n’ont convaincu ni le coach ni la direction du club parisien. Si les Rouge et Bleu ont été ravis d’accueillir un portier de classe mondiale dans les derniers instants du mercato, l’arrivée du natif de Paris n’a pas fait que des heureux dans la Maison Blanche.

A commencer par Zinedine Zidane, qui n’a jamais souhaité l’arrivée du titi, choix imposé par son président, qui tente de le convaincre qu’il deviendra meilleur que Navas. De son côté, Areola reste persuadé qu’il peut concurrencer Thibaut Courtois à terme. Des tensions qui ne sont pas prêtes de s’apaiser, avec des résultats toujours insuffisants pour les madrilènes (3 matchs de Liga, 1 victoire et 2 nuls) qui fragilisent peu à peu leur entraîneur. Suffisamment pour prévoir la fin de l’histoire d’amour entre le Real Madrid et Zidane ? On en est encore loin.

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La rédaction.