Edinson Cavani, les dessous d’un transfert avorté.

    Edinson Cavani a refoulé la pelouse du parc des princes de samedi 1 février contre Montpellier, pourtant, il a fallut que très peu de choses pour que ce fait ne se produise pas.

    Le début du mois de janvier marque la première décision importante du clan Cavani et de l’Atletico Madrid : les deux parties tenteront de s’unir dès cet hiver, rompant l’entente initiale faisant état d’un transfert estival. La condition sine qua non à l’acceptation de ce deal est de revenir sur la prime à la signature fixée (à hauteur de pratiquement 10 millions d’euros) dans le cas d’un transfert estival, l’Atletico Madrid devant mobiliser pratiquement 20M€ pour un transfert hivernal qui ne fut pas prévu. Cette idée fût acceptée de toutes les parties et elle devait concourir à l’accomplissement de procédure de transfert initiée, le joueur ayant même effectué une visite médicale pour les colchoneros et refusant toute convocation. L’Atletico cherchèrent quant à eux à vendre Thomas Lemar pour trouver les fonds nécessaires à la signature du Matador et d’un autre joueur.

    Le marché anglais intervient…

    Manchester United, dont les moyens sont plus amples que ceux de l’Atletico proposent un montant de 20M€ bonus compris à Paris qui accepte l’offre et Cavani se voit proposer un salaire équivalent à celui proposé outre pyrénées, ainsi qu’une prime à la signature que les colchoneros ne proposent plus. Le clan Cavani refusa cette offre, mais aussi les autres offres de Premier League, de Tottenham et de Chelsea qui voulurent également s’attacher les services d’un attaquant cet hiver.

    Le clan Cavani a donc souhaité que l’Atletico s’aligne sur l’offre anglaise ce que les espagnols n’ont jamais pu faire. Le club madrilène cherchait également à trouver des fonds pour satisfaire la demande parisienne de 20M€, une ultime offre de 17M€ avec bonus a été refusée par Leonardo.

    L’histoire tourne au fiasco, le joueur a passé une visite médicale, le frère et agent se déplaça à Madrid pour ficeler un achat hypothécaire et finaliser le deal. L’Atletico Madrid ne peut pas aligner l’argent demandé par Leonardo et le clan Cavani demande aux derniers instants du mercato de réviser le contrat en incluant une prime à la signature qui fut auparavant condamnée pour mener à bien une opération hivernale qui ne verra donc jamais le jour.

    Pourtant, le joueur avait discuté avec Simeone, devait même prendre part au derby au Santiago Bernabeu ce week-end, cette situation à excédé Cerezo, président du club qui a donc dû se rabattre sur la solution Carrasco pour compléter une ligne d’attaque dans l’urgence…

    Crédits photo : utdreport.co.uk

    La rédaction.