Retour sur les coulisses de la qualification parisienne.
11 mars 2020, 9h, les joueurs parisiens et le staff se retrouvent pour un ultime entraînement avant le choc contre Dortmund. Thiago Silva, que le staff médical déclaré apte quelques joues auparavant n’est pas à 100% de ses capacités, le staff technique et lui-même se rendent à l’évidence : il ne jouera pas la rencontre vespérale.
Thomas Tuchel annonce une composition avec petite surprise : ce n’est pas Tanguy Kouassi qui jouera avec Gueye mais bel et bien Paredes, écarté de toutes les séances jusqu’au jour du match. Une autre surprise à une moindre échelle est la titularisation de Bernat la place de Kurzawa qui était dans le même cas que Kouassi. La causerie à l’hôtel est faite par un président soucieux de trouver les bons mots : mourez sur le terrain s’il le faut. Une formule déjà employée à de nombreuses reprises par le président et par Thiago Silva au match aller.
Le capitaine prodigue ses conseils à la charnière : Kimpembe prendra Håland dos au but et fera parler sa puissance, Marquinhos s’occupera de lui pour gérer la profondeur. Un schéma qui a parfaitement fonctionné. Thiago Silva insiste sur le fait que le jeune norvégien sort rapidement de son match quand des défenseurs sont violent avec lui.
Les joueurs se rendirent au stade en écoutant de la musique dans le car avec Leonardo et Tuchel qui dansent tous, frappent contre les fenêtres encore et encore : le PSG arrive au parc complètement décontracté, sans pression. Leonardo tient à motiver ses joueurs, à les mettre devant leur responsabilité. Un ton provocateur est employé, le directeur sportif veut piquer ses joueurs et il évoque Håland, l’attitude des joueurs de Dortmund et de leur direction sportive, de leur communication post match aller.
La causerie d’avant match est assurée par le staff de Tuchel qui insiste sur l’agressivité, Tuchel énonce encore à Marquinhos qu’il doit décider du tempo du match selon son placement, Zoumana Camara et Michels souhaitent que tous les joueurs restent derrière le ballon si le match devient difficile. Neymar aussi prend la parole avec un phrase très rassurante dans un français qui commence à prendre forme : “Donnez-moi le ballon, je vais nous faire gagner”.
Paredes quant à lui veut que tout le monde montre de la personnalité et jure qu’il mettra un tampon à Emre Can et Gueye assure la même chose vis à vis de Witsel. Le match est heureux, Paris se qualifie au terme d’un match abouti, Leonardo félicite ses joueurs et demande à ce qu’il n’y ait aucune mauvaise sortie médiatique, ce que les joueurs feront après le match.
Crédits photo : europe1.fr / m.washingtontimes.com
La rédaction.